londubat ♦ « se met-elle à ma place » (done)

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Louis Damien
« Do you trust me ? »londubat.

19 ans - neuvième année - Gryffondor ou Poufsouffle

timide effacé courageux humble méfiant
triste calme passionné attentionné simple
tabou sûr fidèle compréhensif empathie vrai
BON PRINCE.

♦ PARTIE HJ
Pseudo: Valou
Age: dix-huit ans
Avatar: Robert Pattinson
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♦ PARTIE RP

son meilleur ami pense à lui

Une lumière éteinte. S’il s’agit d’une lumière, pourtant, c’est que, un jour, celle-ci fut allumée et brillante de mille feux. La sienne encore plus, si seulement vous pouviez le voir comme je m’en souviens. Le sourire d’un enfant, aux fossettes légères posées sur les coins, plissés vers le haut, de sa bouche couleur groseille et ses yeux pliés par le rire. Une lumière comme on n’en connait que dans l’enfance. Faible, mais vraie ; une veilleuse rassurante dans les draps satins sombres et lourds de la nuit. Déjà tout petit, Louis avait eu cette faculté de rassurer les autres enfants, parce que ce sourire, cette petite lumière ne semblait pas irradier de photons, de choses et d’autres qui auraient brillées artificiellement, en connectant des fils ensemble. Il scintillait alors de tendresse. Gratuite. Comme un cadeau que tu te tenais prêt à offrir à n’importe qui te recouvrant de son regard.

Quelle erreur.

Personne ne t’a-t-il dit, petit garçon, petit prince, qu’on ne fait de cadeau à personne ? Les gens, voyant la générosité, se servent, abusent de toi et te pressent comme un demi-citron, un demi-pigeon, même pas digne qu’on en rît. S’ils sont dans le besoin, ils viendront t’arracher le cadeau que tu possèdes dans le cœur, tordront ton palpitant dans leurs mains assoiffées et boiront ta gentillesse comme un médicament, avec emphase et ravissement. Tu seras leur guérisseur. Pire que cela, tu aimeras céder ta vie pour la leur. Et quand ce sera fini, quand leur mal aura disparu, car tu les y auras bien aidé … Tu seras rangé, dans une armoire. Fermée à clef. Un souvenir honteux : j’ai été malade, j’ai eu besoin de prendre ce médicament, ce Louis, pour m’en sortir. Une boite, à moitié vidée de sa substance, qu’on stock pour les coups-durs et à laquelle on ne pense plus entre temps. Les autres te mépriseront, car eux seront en bonne santé. Ils piétineront ton bien, le dénigreront et s’en moqueront. Qui aurait besoin de ce que tu as à donner, diront-ils ? Leur force rendra ce que tu as à offrir inutile et obsolète.

Tout cela, tu ne le savais pas. Je ne te l’avais alors pas dit. Pardonne-moi, petit prince, mais nous ne nous connaissions pas encore à cette époque. Je t’aurais dit, si j’avais su que tu existais, que les gens étaient tous comme moi : des chiens. Je t’aurais protégé d’eux, car je suis de loin le plus féroce. Tu aurais été ma brebis, cette proie facile que j’aurais conservée pour moi seul. Et alors, cette lumière dans ton regard, que je devine mais n’ai jamais vue, ne serait jamais morte. Là, si je regarde au fond de ton âme à travers tes pupilles incroyables, je ne vois que des steppes arides. Pas de glace. Tu restes chaud. Tu te voudrais hospitalier, mais la solitude t’as rendu désert de l’intérieur. Tu étoufferais de ta chaleur n’importe qui pénétrant ton cœur. N’importe qui cherchant à rallumer le soleil au-dessus du sable refroidi de ton âme.

Mais ce n’est pas moi, malgré mes efforts. Pourtant, je te le demande : étouffe-moi. Ce cadeau sur lequel on a tant craché que maintenant tu l’as enterré dans ton désert, moi, je le veux bien. J’aime qu’on m’offre des choses, tu le sais. Qu’on fasse attention à moi. Je chérirai ton cadeau, il serait mon nouveau jouet. Laisse-moi toucher le coffre secret de ton amour.

Mais tu ne m’entends pas. Qui entends-tu d’ailleurs, s’il veut de toi ? Tu ne vois guère plus que ce que tu peux sacrifier, plus jamais ce que les autres peuvent ou pourraient te céder. Par amour ? N’exagérons rien. Tu sais mieux que personne que l’amour n’existe pas. Mais je consentirais à t’offrir quelque tendresse, tu le sais.

J’avance vers toi. Ciel, que tu es beau. Regarde toi. Tu possèdes toute la vigueur qu’un homme de ton âge doit avoir. Tu es superbe, magnifique. Si mon corps pouvait être le tien. Et pourtant, tu sembles vieux, parfois. Quand tu souris, on dirait que contracter les muscles de ton visage pour les tendre vers le haut te fait soulever la terre entière. Crois-tu seulement en tes propres rires, je me le demande. Regarde. Tu as les sillons nasaux qui se creusent, autour de ta bouche, quand tu souris. Comme les personnes d’un âge un peu plus avancé. Et ce sourire que tu m’adresses, inconditionnel, quand tu te tue sur l’autel de la fidélité de ton amitié, fait grimacer tes yeux de rides d’expression, celles qu’on acquiert à force de trop sourire. Pourtant, quand souris-tu ? Tu ne te ressembles pas à toi-même.

Je t’adore, tu sais. Tu m’adores et moi, j’adore ça. Crève pour moi, tant que je peux t’utiliser, tant que tu restes maniable entre mes doigts. Une tape sur ta tête que je pousse vers le banc. Ton front qui tape sur le bois. Regarde comme je suis fort, face à toi. Protesteras-tu ?

Je n’ai même pas le temps de me le demander que, déjà, tu as redressé la tête, l’œil sévère. Non, mon doux, plus personne ne te baisera, ton regard me le dit. Tu maintiens cette distance nécessaire à ta survie, entre nous. Car même si toute l’humanité t’a prouvé que l’amour n’existe pas, tu as ce courage que je t’envie : tu continues à le guetter, à le chercher comme un fou.

Je n’ai jamais vu plus amoureux de l’amour que toi. Et, putain, ta détresse farouche et volontaire me fait bander.

Done. C'est très spécial et vu d'un point de vue, assez exact mais teinté de la relation spéciale que j'imagine entre Louis et son meilleur ami (qui veut ? xD). J'espère que ça ira.

First of all ; I'll say "Thank you"

Et ensuite, merci Emy <3 Des compliments d'Emy '-' huhu, crevez tous de jalousie xD Ceci dit, mon sujet d'inspiration y est pour beaucoup ^^

Et okay pour Griffy \o/ J'ai hâte que le RP toussa commence moi !

VALOU !