Taylor • Un rayon de soleil parmi les nuages de la vie...

♦ PARTIE HJ
• Pseudo: On m'appelle souvent Saphir =)
• Age: 13 ans
• Avatar: Teresa Palmer
• Commentaire sur le forum? J'adore le design, ainsi que le contexte qui est pour le moins... original ! =D

♦ PARTIE RP

Aujourd'hui, est un jour particulier. Je viens de monter dans le Poudlard Express, et dans quelques heures, j'aurais retrouvé Poudlard, cette endroit qui a bercé mon enfance, de mes 11 à mes 20 ans. Cela fait tant d'année que je n'avais plus mis les pieds dans ce train ! C'est à m'en donner le vertige. Je n'arrive pas à comprendre comment j'ai pu passer tant d'années sans voir ces compartiments, ces dames qui offrent des bonbons et ces élèves qui chahutent sans arrêt. Quand je me dis qu'il y a seulement quelques année, je prenais ce train pour la dernière fois, pour retourner chez moi et entamer... ce voyage. Il avait duré six ans, six longues années où j'avais parcouru l'Angleterre à la recherche, tout simplement, de moi. D'une vie, d'une personne qui m'aurait connue, à l'époque.
En effet, jusqu'avant ce voyage, cette quête de moi-même, je ne savais pas qui j'étais. Ou pas vraiment... Tout ce que je savais de moi, se résumait à une lettre, qui m'expliquait les première années de ma vie. Cette lettre était écrite de la main de mon père, qui nous avait abandonnée, moi et ma mère, peu avant ma naissance. Dans cette lettre, il m'a raconté, à quel point il s'en voulait d'avoir laissé ma mère seule, quelque semaine avant qu'elle n'accouche de moi. Jusqu'à mes 11 ans, je n'ai jamais su qui étaient mes parents ; c'est cette lettre, accompagné d'une photographie au couleurs défraîchies et bords cornés, qui a commencé à m'ouvrir les yeux sur mes origines.


Je suis là, comme si souvent depuis que je suis dans cet orphelinat, dans ma chambre, seule. Depuis exactement le 21 mars 2032, jour de ma naissance. On m'a déposée ici, alors que ma mère venait de mourir en me mettant au monde. Elle m'avait donné à un passant avant de rendre son dernier souffle, et celui-ci m'avait abandonné dans cet orphelinat. Et voilà. 11 ans plus tard, je suis toujours là. Ma chouette, Héra, l'une des mes seules amies dans ce lieu si lugubre, vient de se poser sur le rebord de ma fenêtre et me tend sa patte maigre, à laquelle est accrochée une lettre. Je ne comprend pas. Je n'attend pourtant pas de courrier, et je ne suis abonnée à aucun magasine. Qui voudrait correspondre avec une pauvre gamine, une petite sorcière perdue dans mon genre, dites- moi ? Intriguée, je détache la lettre, et la sort de son enveloppe. Elle est adressée à Mlle Taylor Connoly. C'est moi. Je ne reconnais pas cette écriture brouillonne, appartenant sans doute à un homme trop pressé. J'ouvre la lettre d'une main tremblante, sentant que ma vie allait basculer. Mais en ai-je envie ? Elle a déjà assez changé, ces derniers jours. Je dois partir pour Poudlard fin de la semaine, et plus rien ne me fera changer d'avis là-dessus. Je sais ce que je suis, et je veux le rester. Rien ne m'en empêchera. Pourtant, cette lettre dans mes mains, je la vois comme une menace sur la belle vie qui m'attend...

« Chère Taylor,

Comment peux-tu m'être chère, alors que je te connais à peine. Non, rectification : je ne te connais pas. Mon sang est le tien, mais nous ne nous connaissons pas, Taylor. Mon Dieu, je vais trop vite. Je devrai commencer par me présenter à toi. Je suis James Connolly, j'ai 32 ans, je vis en Irlande, avec ma femme Mary et nos deux enfants, Eleonor et Janice. Ce sont tes demi-sœurs. Car, oui, je suis ton père. Je sais que ça doit te faire peur. Je sais que tu ne sais pas qui je suis, je sais que tu dois m'avoir oublié. Mais je suis bien là ; j'existe. Et je veux me faire pardonner. Je sais ce que tu es, et je l'accepte. Je connais tes pouvoirs, que tu as hérité de ta mère. Je veux t'accepter dans ma famille, je veux te permettre de quitter cet orphelinat qui est ta maison depuis trop longtemps. La seule chose que ej te demande, c'est d'essayer d'oublier tes pouvoirs, de devenir une personne normale.
Je peux t'offrir ce que tu voudras. Tu dois m'en vouloir, pour ce que j'ai fait à ta mère à l'époque. A moins que tu ne sache ce qu'il s'est passé ? Tu étais si petite, personne ne savait qui tu allais devenir, ni qui étaient tes parents. Soit, je vais t'expliquer le début de ta vie...
Ta mère, Naomi, et moi nous connaissions depuis seulement quelques mois, quand j'ai appris que tu allais naître. Nous étions jeunes nous n'avions que 21 ans, mais nous nous aimions. Nous avons préparé ton arrivée dans notre monde dans un appartement minable, mais qui était notre petit nid douillet, à tout les deux. Mais tout a basculé le jour où elle m'a appris ce qu'elle était. Une sorcière. Elle m'a dit que tu serais comme elle, et je vous ai refusées, toutes les deux. Les deux choses que j'aimais le plus au monde, mes deux sorcière chéries... je vous ai quittées, car je ne voulais pas de sorcières pour tacher mon sang. J'ai chassé ta mère, gardé l'appartement. Elle était à la rue, elle a accouché de toit dans la rue. Je le savais, je m'en fichai. Je me foutais royalement de vous. Et ta mère est morte en te mettant au monde. Je ne sais qui t'a retrouvée, j'en remercie le ciel, et t'a fait mettre dans cet orphelinat. Tu connais la suite.
Aujourd'hui, je m'en veux de vous avoir abandonnées. Reviens-moi, je t'en prie. Je t'offrirai tout ce que tu n'a jamais eu. Fait juste abstraction de tes pouvoirs, ma femme ne supporterait pas d'avoir de ça chez elle.

Je t'embrasse, ma fille. En espérant te rencontrer bientôt,


James.»

Ce ne fut que lorsque j'eus terminé cette lettre que je me rendis compte que des larmes inondaient mes joues. Cette homme était si... mauvais, si idiot ! Ce n'était qu'un sale Moldu, qui croyait pouvoir se faire pardonner, tout en me demandant d'oublier mes pouvoirs ! Sans même y penser, je déchirai la lettre, et balançait les morceaux par la fenêtre, sous l'œil mécontent d'Héra, ne gardant que la photo qui accompagnait la lettre, car elle représentait la seule chose qu'il me restait de ma mère. Malgré moi, j'enrageai. Ce Moldu ne me ferait pas quitter le monde magique, jamais ! La semaine prochaine, je serai élève à Poudlard, et j'entamerai une nouvelle vie, en dehors de l'orphelinat. Je séchai mes larmes, décidai de ne pas répondre à cette lettre, ni à aucune des éventuelles suivantes, puis descendit dans le réfectoire : nous allions passer à table.

Après cet épisode, j'avais intégré l'école de Poudlard, où j'avais passé les 10 années obligatoires sans aucun soucis : j'étais une élève attentive et sérieuse, bien que réservée. Ma matière fétiche était les Potions, et, depuis toujours, je me jurai de l'enseigner. J'avais beaucoup d'amies, dans ma très chère maison, Serdaigle. Pourtant, ces années furent aussi source de torture pour moi. Je brûlai de savoir ce qui était vraiment ma mère, cette femme enceinte de moi sur la photographie que m'avait envoyée James. Cette photo, je l'avais toujours gardée. Soudain, dans ce train, seule sur ma banquette, j'eus terriblement envie de revoir ma mère. Aussi, je ressortis l'image en noir et blanc, et lui jetai un regard triste. Qu'elle me manquait !
Je lui ressemblait assez, bien plus qu'à James. Toutes deux avons de longs cheveux blonds et soyeux, et de grands yeux bleus. Quand je vois les siens, sur cette photo, je suis fière de les avoir hérités d'elle. Ils sont si... pénétrants. On a l'impression, quand on plonge en eux, qu'ils nous font visiter milles pays, milles horizons, et nous racontent leurs histoires... J'ai toujours aimé plonger dans les yeux inanimés de ma mère. Sur cette photo, ses cheveux sont joliment bouclés. Je les porte souvent ainsi, moi aussi, mais j'aime les avoir lisses, ou relevés aussi. Comme elle, je suis assez grande, et très mince. Nos visages se ressemblent tant. Ces mêmes traits marqués par des histoires trop dures pour de jeunes filles comme nous, des joues creusées... mais un air si doux, et ce même sourire amusé et ces mêmes yeux pétillants de vie. Je me plaît beaucoup à nous trouver des points communs. A mes yeux, je ne ressemble en rien à James, mais ce n'est qu'une impression. Je sais très bien, au fond de moi, que nous avons le même nez, et que c'est de lui que je tiens mes doigts si longs et fins. Mais je ne l'avouerai jamais, je suis bien trop têtue !
Mais je lui en veux encore trop pour pour me rapprocher de lui. Je suis beaucoup trop rancunière, surtout envers lui, mais c'est dans ma nature. Je ne peux m'en empêcher. Mais il me faut bien me l'avouer, nous commençons à nous rapprocher. Durant mon voyage, j'ai en effet passé quelques semaine là-bas, durant lesquelles je lui ai posé de nombreuses questions. Sur qui était ma mère, sur mes origines, sur les circonstances de leurs rencontre et de leurs séparation, ainsi que sur ce qu'avait été leur vie, avant qu'il n'apprenne qui nous étions, ma mère et moi. Il m'a longuement conté tout cela, et aussi à quel point il s'en voulait de nous avoir quittées. J'ai fini par comprendre qu'il avait eu peur de ce que nous étions, et qu'il en avait toujours peur. J'évitai donc d'utiliser ma baguette là-bas. Par la même occasion, j'ai rencontré mes deux demie-sœurs Eleonor et Janice. Elle ont respectivement trois et cinq ans de moins que moi, mais nous avons créé de vrais liens. J'ai hâte de les revoir. Nous avons beaucoup ris toutes les trois. Nous nous ressemblons, surtout au niveau du caractère. Elles aussi sont si... joyeuses, drôles et fantasques. Comme moi. Leur mère, Mary, est très sympathique aussi. Elle a été très aimable avec moi. Je sens qu'elle veut se lier à moi, sans pour autant essayer de remplacer ma mère. Je suis réaliste, je ne vais pas lui mettre tout mon mal sur le dos. Ce n'est pas sa faute si maman est morte, ce n'est pas sa faute si James nous a quittées. Je suis peut-être un peu futile, mais je ne suis plus une ado entêtée, et je sais reconnaître les personnes biens. Mary en est une.

Le train commençait à ralentir, nous allions bientôt arrivée. Perdue dans mes pensées, je n'avais pas remarqué l'agitation qui régnait dans les compartiments alentours. Les élèves s'agitaient, passaient leurs robes de sorciers, rangeaient les paquets de bonbons qu'ils s'étaient achetés durant le voyage. Une petit première années à l'air effrayée regardait par la fenêtre. Elle semblait morte de peur. Étrangement, elle me faisait un peu penser à moi, à l'époque. Moi aussi, j'étais seule dans le train, lors de mon premier jour à Poudlard. Moi aussi j'avais peur. Mais tout irait bien pour elle, comme pour moi. Elle se ferait des amies, comme moi-même j'ai rencontré Elena, ma meilleure amie depuis ce jour. Elle grandirait, elle apprendrait à être une bonne sorcière. Peut-être que je serai sa prof', d'ailleurs. Car oui, je venait seulement de vraiment le réaliser, j'allais aujourd'hui postuler pour le job qui me faisait rêver depuis toujours : celui de Professeure de Potions. Alors j'entamerai une nouvelle vie. Après mon voyage, qui m'avait fait découvrir tant de choses sur moi-même, je pouvais enfin repartir de zéro, et devenir qui j'étais, celle que je savais que j'étais vraiment : la véritable Taylor Jane Connolly, douce, rayonnante. Vraiment moi.

Bienvenue

Merci à vous trois

Hortense > Contente que ça plaise, j'ai mis assez longtemps à me décider =)

Bonsoir et bienvenue! ^^

Tu es validée mais fais attention aux fautes d'orthographe par moment!
N'oublie pas de poster à la suite des postes vacants professeurs afin qu'on t'y ajoute!

Bon RP! =D

Merci beaucoup =D
Désolée pour les fautes, j'ai pas vraiment pris le temps de me relire ^^ Je vais de suite poster dans les postes vacants !