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 Quand l'ombre rencontre la lumière...

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Taylor J. Connolly

Taylor J. Connolly


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MessageSujet: Quand l'ombre rencontre la lumière...   Quand l'ombre rencontre la lumière... EmptyVen 26 Fév - 21:01

Quand l'ombre rencontre la lumière... 1aa1510 Quand l'ombre rencontre la lumière... Tpic4dt1
Mr. Taylor && Mrs. Taylor

Quand l'ombre rencontre la lumière...


Je n'y arrive pas. Je n'y arrive plus. Elle là, devant moi. J'ai la sensation d'être une petite fille, face à ma mère. Ce que je suis peut-être, au final. Une petite fille en manque de vie, en manque de normalité. J'avais tellement voulu, dès mes premières années, avoir des parents pour me prendre dans leurs bras quand j'étais triste et pour soigner mes genoux écorchés. Je n'avais jamais eu tout ça. Je me croyais pendant longtemps assez forte pour faire sans. Maintenant, j'étais grande, j'étais une adulte, mais face à elle, bien que je sache très bien qu'elle n'était qu'illusion, j'étais comme une enfant. Je tendais la main vers ma mère, à la recherche de bras accueillants qui m'aurait enlacée, d'une présence quelconque ; je me cognais au vide, comme si une vitre parfaitement invisible se tenait entre le fantôme de ma mère et moi.
Furieuse, je donnai malgré moi un coup de poing dans cette barrière apparemment inexistante ; la douleur qui en résultat prouva le contraire. D'autant plus vexée, je tournai le dos à ma mère, ne voulant plus la voir. Elle n'avait pas le droit de me faire ça, de revenir me hanter chaque fois que je fermai les yeux, alors qu'elle m'avait abandonnée... Elle n'en avait pas le droit...



Je m'agitai dans mon lit cherchant à fuir à la fois ce rêve et le sommeil. Je ne voulais plus jamais voir ma mère. J'avais 26 ans, bon sang ! J'étais une adulte et j'avais passé l'âge d'être terrassée par des fantômes. Mais ceux-ci ne semblaient pas d'accord là-dessus. Luttant pour retrouver une entière conscience, je m'agitai, gémissait en me tortillant dans mon lit. Après quelques secondes de supplications, je finis par ouvrir les yeux, m'arrachant enfin à ce rêve devenu cauchemar. Des gouttelettes de sueur ruisselaient le long de mes tempes, atterrissant sur mes épaules déjà trempées par ce qui semblait être mes larmes. Ainsi, j'avais pleuré. Comme pour confirmer la chose, j'émis un reniflement indiscret, et je sentis d'autres gouttes salées atterrir sur ma peau. C'était l'une des seules choses que je détestai faire : pleurer, et c'était d'ailleurs pour ça que cela ne m'arrivait quasiment que lorsque je dormais. J'essuyai mon visage d'un geste rageur, puis me levai, repoussant férocement mes couvertures. Je traversai la pièce d'un pas tout aussi expressif, puis m'arrêtai devant la fenêtre. Un vent furieux soufflait à l'extérieur, comme un écho à mon humeur. Il ne devait pas être loin de deux ou trois heures du matin, car la nuit était plus noire que jamais. Je distinguai à peine la cime des arbres lointains, et différenciait encore moins la terre de l'eau sombre du lac. A moins que ce ne soit mes yeux qui avaient du mal à s'habituer à l'obscurité.
Décidant de les y forcer, et jouant sur mon habituelle impulsivité, je fis volte-face, et improvisait une petite ronde nocturne. Je pouvais bien aller vérifier que mes élèves restaient bien dans leurs dortoirs, non ? Je doutais que Sulphureus soit de cet avis. Il aurait sans doute dit que ce n'était pas le travail d'un professeur que de surveiller les élèves, mais plutôt celui du concierge. Soit, le directeur de l'école devait sans doute dormir à l'heure qu'il était, et je faisais ce que je voulais... ou presque.
Ça y était, j'étais redevenue moi-même ; un simple cauchemar n'allait pas me changer. Je restai la jeune femme impétueuse au caractère de gamine. Un sourire amusé aux lèvres, j'enfilai les premiers vêtements qui me tombèrent sous la main, puis ouvrit la porte de l'appartement que j'avais "reçu" pour mon arrivée à Poudlard. En quittant la pièce, je jetai un regard aux vêtement éparpillé partout sur le sol, comme dans une chambre d'ados disproportionnée. Avec un pouffemment tout aussi adolescent, je fermai la porte, puis entamai ma petite ronde à travers le château.

Tu ressembles vraiment à une gamine, Taylor... Mais au fond, quel était le mal ? Je ne trouvais pas de réponse à cette question, aussi, je continuai ma marche silencieuse à travers les couloirs, scrutant le moindre recoin. Soudain, à l'angle d'un couloir, je crus apercevoir un peu de lumière. Avec un sourire satisfait, je sortis ma baguette de sous mon pull, et la gardai contre moi. Je doutai que ce soit le concierge, pour cause : cette faible source de luminosité était accompagnée de pas léger, évoquant plus ceux d'un adolescent ou en tout cas d'une personne jeune. Encore quelques mètres, et je découvrais un jeune homme, apparemment seul. Il ne me remarqua pas tout de suite, mais quand il se retourna vers moi, nous nous reconnûmes apparemment tout les deux. C'était l'un de mes élèves, Ariel Taylor, et malheureusement pour lui, il ne faisait pas partie de mes chouchous. Un éclair illumina son regard, et j'eus un sourire. Il savait très bien qu'il était foutu pour cette nuit, et j'étais assez sadique pour m'en féliciter.


    - Monsieur Taylor ? Puis-je connaître la raison de votre escapade nocturne ? demandai-je de ma voix haut perchée.


Je lui adressai un regard dont seuls les professeurs avaient le secret, celui qui disait à la fois "Alors, votre raison ?" et "On sait tout les deux que vous n'en avez pas". Le genre de regard qui faisait flancher n'importe qui. Pourtant, contrairement aux autres élèves de Poudlard, Ariel ne semblait pas se démonter face à moi, ni devant aucun autre professeur. C'était d'ailleurs ce qui ne me plaisait pas, chez lui. C'était comme si rien ne pouvait l'atteindre, comme s'il se trouvait au-dessus des autres... Et il savait très bien que je ne pouvais pas l'encadrer. J'eus un petit geste du menton, pour l'inciter à me répondre avant le lever du soleil, et mes sourcils allèrent former une courbe interrogatrice au dessus de mes yeux bleutés.
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Ariel L. Taylor

Ariel L. Taylor


Verseau Cochon
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MessageSujet: Re: Quand l'ombre rencontre la lumière...   Quand l'ombre rencontre la lumière... EmptySam 27 Fév - 20:31



Je m’allonge. Au dehors, il fait nuit. J’entends le vent murmurer dans la pénombre, un chuchotis régulier, si bas, si doux… Je suis songeur. Qu’est-ce que je suis ? Ou plutôt qui suis-je ? Les derniers évènements ont plutôt eu tendance à chambouler mon monde, que pour rien au monde je n’aurai aimé voir un jour bousculé. Je suis confus. Les gens me détestent… je suis censé m’en contreficher. Seulement, je commence à douter… Douter de mes desseins, ma vocation. Où vais-je dans l’immensité de ce monde ? Quel est mon rôle en tant que sorcier ? Je m’interroge. Je n’arrive pas à dormir. Autour de moi, les Serpentards masculins imitent à la perfection le moteur d’une vieille Rolls Royce années 70 d’Amérique, avec quelques ratés de temps à autres, le temps d’un souffle, d’une inspiration … Je n’y arriverais pas. Je soupire. Le vent siffle toujours, avec plus de persistance cependant. Il ne pleut pas… Dommage, j’aime le tintement régulier des gouttes d’eau à ma fenêtre… Je suis mélancolique ; ma vie est un désastre, et mes première années étaient pourtant si belles… Mon corps s’engourdit, mais mon esprit veille toujours. Fichue nuit. Ma baguette virevolte entre mes doigts agiles. Je suis nerveux. Je pense à tous ceux que j’agace, tous ceux que je désespère ; j’ébauche un sourire satisfait. Ils n’ont qu’à me laisser tranquille… Je soupire encore. La société me répugne.
Une idée me vient ; je me lève sans un bruit. Après tout, si je ne m’endors pas, autant me promener un peu. J’enfile mon pull vert et noir, et je me faufile dans l’escalier menant à la salle commune, tirant derrière moi la porte grinçante du dortoir. Personne à l’horizon, tout le monde semble paisiblement dormir. J’ai de la chance ; les Serpentards ne sont pas les exacts modèles de l’élève rigoureux et respectueux des règles. Nous avons plutôt l’habitude de dire que si elles sont établies, c’est bien pour les contourner … C’est donc le sourire aux lèvres que je sors, seul. Ma baguette à la main, je parcoure quelques mètres dans l’obscurité intense de l’école. Je m’éloigne un maximum, avant de m’éclairer faiblement : si je brave l’interdit, je n’ai pas plus envie d’être coincé par le concierge sournois. Je plonge mon regard dans les profondeurs du couloir, aussi loin que l’imagination peut saisir dans les ténèbres du crépuscule. J’ai froid. Je me crois seul. Je souris encore, toujours. Ca faisait longtemps que l’esquisse d’un sourire n’avait pas vu le jour sur mes lèvres. L’air frais me fait du bien. Je ne regrette pas d’avoir quitté mon lit. Je tourne, les tableaux défilent sous ma baguette. J’avance, j’avance encore. Où me mènent mes pas importe peu, je veux juste marcher, sourire, et marcher…

Seulement, encore une fois, le sort n’en décide pas ainsi, selon mon bon vouloir.
Au détour d’un autre couloir, je suis pris. Une lumière éclaire mon dos, et je fais volte-face. Une lueur traverse mes sombres yeux… Je n’ai décidément pas de chance ! La professeure de potions, Mme Connolly, me fait face. Elle aussi me déteste ; parce que je suis bon, que je me fous de tout, que je suis arrogant. Pas d’bol, son meilleur élève n’est pas comme elle le souhaitait ! Ca m’est égal, tant pis pour elle. Elle me fait face, et me regarde intensément, sûrement dans l’intention de me faire vaciller. Je ne bouge pas, le regard neutre. « - Monsieur Taylor ? Puis-je connaître la raison de votre escapade nocturne ? » Sa voix criarde me transperce les tympans. Elle sait pertinemment que je n’ai pas de réponse à lui fournir, je le vois dans son regard profondément satisfait. J’hésite à lui fournir une réplique osée, mais je m’abstiens. Je suis déjà en bien mauvaise posture. Je laisse échapper un simple bonsoir ; pure politesse. Quel est son verdict quant à ma punition – car il ne fait aucun doute que j’en aurai une- ? J’attends calmement, ma baguette posée contre ma jambe. Je suis déjà d’une humeur noire…
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Taylor J. Connolly

Taylor J. Connolly


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MessageSujet: Re: Quand l'ombre rencontre la lumière...   Quand l'ombre rencontre la lumière... EmptyLun 1 Mar - 22:21

C'est limite si ma voix ne lui arrache pas une grimace. J'ai presque envie de la lui rendre, mais c'est lui l'ado', pas moi. A son regard, à son expression, je comprend qu'il se retient de me jeter une phrase que j'aurais dans tout les cas jugée trop insolente à la figure. Les mots semblent le brûler, comme s'il allait d'un moment à l'autre me les vomir dessus.
Au lieu de ça, il m'adresse un bonsoir que, lui, je juge trop poli et lèche-bottes. Surtout qu'il n'a toujours pas répondu à ma question et apparemment, il ne compte pas le faire. Tout ce qu'il fait, c'est me regarder d'un air noir. On dirait que ses yeux reflètent ce qu'il a dans la tête... ne puis-je m'empêcher de remarquer. Un instant, je suis presque prise de pitié pour lui. Que sais-je vraiment de lui, au final ? Qui sais si Ariel n'a pas une véritable raison d'être comme il est ? Je me sens soudain mal à l'aise, ayant l'impression d'avoir prit un innocent pour un criminel.
Impression qui ne fit pas long feu. Après avoir vu son expression toujours aussi noire et critique, j'oublie toute pitié, toutes questions, et le fusille du regard. Il ne m'a toujours pas répondu, je me rend compte que je commence à bouillir. Je ne vais pas l'attendre indéfiniment !

    - Alors, Ariel ? Votre raison ? Faudrait-il une invitation spéciale à monsieur ?

Je toussote légèrement, d'une manière étrangement hautaine. Ça ne me ressemble vraiment pas, ce caractère, cette façon prétentieuse de m'adresser à mes élèves. Mais avec Ariel... je ne me contrôle plus. C'est presque naturel, inné, pour moi, de ne pas l'apprécier. Je n'aime pas cette facette de moi-même. Je la déteste. Je déteste Ariel pour m'avoir obligée à découvrir ce trait de caractère. Mes yeux doivent renvoyer une telle haine que j'en ai moi-même peur. C'est lorsque je pense à ce défaut qu'il ressort le plus, mais Ariel n'est jamais troublé par ce genre de réaction, en tout cas venant de ma part. Je ne m'étonne plus de voir le Serpentard continuer à me fixer, alors qu'un autre élève aurait prit ses jambes à son cou. Il est toujours... amorphe, insensible à tout ce qui vient de l'extérieur. Rien ne le perturbe jamais.
Il ne bronche toujours pas. Alors je comprends qu'il attend que je le punisse. Je lève les yeux au ciel. Et ma réponse, alors ? Je n'aime pas non plus devoir renoncer à quelque chose. Soit, s'il refuse de me répondre, je vais refuser d'être sympa. En instant, j'élabore tout un plan pour lui faire passer un sale quart d'heure. Pourquoi pas quelques heures de colle avec sa professeure préférée... ?

Haussant un sourcil, je le regarde en biais. Alors, il attend quoi ? Je sais très bien que rien ne pourrait lui faire plus ch*er que de devoir passer son samedi soir, seul soir de "repos" avec moi. Je me réjouis à l'avance de voir sa tête quand je vais lui annoncé ce que je lui ai préparé... D'un côté, j'espère aussi réussir à comprendre un peu mieux qui se cache vraiment derrière le fameux Ariel Taylor. Même si son côté renfermé et amorphe m'intrigue, j'aimerais découvrir l'histoire qui se cache derrière tout ça ; j'ai beau avoir des pratiques un peu... disons, sadiques, je suis curieuse de mes élèves, appréciés ou non, et tout particulièrement de lui. Je sais que je ne suis vraiment pas sympa avec lui, je sais que je ne dois pas être comme ça, j'aimerais beaucoup être différente avec lui. Mais non, c'est comme ça. Je ne peux pas m'en empêcher. Mais il n'empêche que j'aimerais connaître un peu plus de choses sur lui, pour au moins comprendre ce qui fait que je ne peux pas le supporter. Mais parti comme c'est, nous ne risquons pas de très vite faire "connaissance"... Soudainement, je m'en veux. Je ne sais rien de lui, c'est juste que je ne l'apprécie pas. Devrais-je le saquer pour autant ? Je suis partagée entre cette empathie et ces remords ; sans pouvoir m'en empêcher, alors que je m'apprêtai à lui annoncer sa punition, je dis, d'une voix étrangement plus douce qu'avant :

    - Si vous me donnez une raison valable, peut-être que je serai un peu plus clémente pour ce qui est de votre punition. A vous de voir.

Je suis moi-même étonnée par mes propres paroles. Que m'arrive-t-il ? J'essaye de dissimuler ma réaction face à ce comportement, mais je doute de réussir. Mes yeux sont écarquillés, mes joues légèrement rouges, et je ne peux m'empêcher de tordre mes doigts. Depuis quand suis-je prise de pitié pour Ariel Taylor ?! C'est complètement dingue. J'essaye de me ressaisir, de redresser les épaule et de reprendre un peu d'assurance. Cela semble fonctionner, mais je redoute vaguement ce qui ressortira de mes paroles...
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