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 Bouton d'or | PV

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Louis D. Londubat

Louis D. Londubat


Capricorne Chèvre
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MessageSujet: Bouton d'or | PV   Bouton d'or | PV EmptyMar 23 Fév - 1:00



Louis meets
« Bouton d'or. »Hortense.




On sait comment commencent toutes les histoires, n’est-ce pas ? C’est un garçon – ou une fille, mais ici, il s’agit bien d’un garçon – qui s’en va un jour de chez lui pour débuter un voyage extraordinaire. On se sait pas exactement pour quels motifs, mais il décide de partir à l’aventure, braver mille danger pour des raisons honorables et pieuses. C’est donc une histoire merveilleuse et pleine de bons sentiments qui est supposée débuter là. Eh bien, pour notre héros du jour, un certain Louis Londubat, l’histoire était tracée conformément à ce canevas depuis longtemps connu. Excepté que. Deux points. Premièrement, Londubat ne partait pas exactement à l’aventure, mais il avait simplement décidé de monter sur le bosquet, dans les jardins de Poudlard, un endroit isolé entre tous. Cependant, cela aurait tout aussi bien pu s’apparenter à quelque chose de dangereux, car, pour arriver jusqu’à cet endroit, le jeune Lou dû faire appel à beaucoup d’ingéniosité. Ainsi, il invoqua notamment un balais pour survoler le lac et fut contraint d’appliquer sur lui-même un sortilège de séchage express, entre autres péripéties quelconques, après qu’il soit tombé dans ledit lac et ait dû en sortir à la nage à, heureusement, seulement quelques mètres du rivage opposé.

Il faut dire que, si ses sortilèges rencontraient de cuisants échecs, et aboutissaient à des tenants humiliants à chaque fois, ce soir-ci, c’est parce que le jeune Louis avait l’esprit encombré. Oui, très encombré même. Il était, dirons-nous, en ébullition et donc, forcément, trop chaud et fébrile que pour se concentrer.

Mais outre ceci, qui, toutefois, restait très banal comme entrée en matière, et était encore peu digne d’être raconté, c’est la raison qui mena le Rouge et Or jusqu’au bosquet qui était une quête secrète en soi. Cette même raison qui faisait bouillonner son esprit et le distrayait des savoirs les plus élémentaires que, du haut de ses vingt ans, il était supposé maîtriser à la perfection en toute circonstance. Seulement voilà, quand on parle de « maîtrise en toute circonstance », cela ne peut en vérité s’appliquer qu’à la gente féminine et à son cerveau unique. Mais, pour son opposé, la gente masculine, cela ne saurait être un terme approprié. Comment le pourrait-ce, d’ailleurs, si cette même gente possède non pas un, mais deux cerveaux, radicalement concentrés sur des points différents, empêchant par là même la réalisation de la simple notion de « maîtrise en toute circonstance ».

C’est ainsi que l’homme, et ici plus particulièrement Louis, n’était pas un être doté d’une maîtrise de soi applicable en toute circonstance et que le désir qui l’amena sur le balcon, celui de s’offrir un petit plaisir solitaire qu’il n’osait s’accorder dans un dortoir qu’il partageait avec plusieurs comparses, l’avait quelque peu distrait de ses capacités cognitives habituelles.

En effet, le Rouge & Or s’était isolé à un endroit pratiquement infréquenté de nuit dans le seul but de se tripoter un peu afin de soulager au maximum la tension toute masculine et lubrique qui l’habitait. Il ne pouvait plus compter le nombre de réactions imprévues et gênantes qu’il avait eu depuis la rentrée – soit moins d’une semaine – et il avait donc décidé qu’il était temps d’évacuer un peu de la frustration accumulée depuis une vingtaine d’année sous forme de fluide corporel sain et parfaitement normal. Enfin, soyons clairs. Louis n’avait aucun problème avec la masturbation, il adorait cela, et se fichait qu’on sache qu’il lui arrive de se chatouiller le poireau. C’était naturel, considérait-il. Cependant, cela le dérangeait de plus en plus, maintenant qu’il devait, encore et toujours, se contenter seul en sachant que ses camarades de dortoirs étaient tous des tombeurs – un fait de la nouvelle génération, semblait-il – et que lui restait un incroyable puceau. Il cherchait la bonne, c’était tout. Mais en attendant, il était frustré, incroyablement et désespérément frustré.


C’est donc à la lumière de tous ces évènements et de toutes ces circonstances que Louis se retrouva finalement dans le bosquet qui, légèrement surélevé, offrait une vue en hauteur des fleurs agonisantes aux couleurs chaudes de cet automne rude, accoudé au garde-fou de la rambarde qui surplombait une partie de cette terrasse en hauteur, le regard perdu dans les étoiles. Derrière lui se trouvait la fontaine, entourée de parterres de fleurs fanées et d’un cercle de graviers dans lequel les pas crissaient dans un bruit agréable, lui-même entouré de quelques bancs en marbre rosé, magnifiques.

Il ferma les yeux, délicieusement. Il goûtait l’instant de félicité proche auquel il aspirait depuis déjà quelque temps.

Ainsi, Londubat laissa ses prunelles dérivées, sauter d’étoile en étoile, tentant de les relier entre elles pour imaginer et construire des constellations qui n’auraient existé que dans son esprit et auraient eu les courbes de magnifiques jeunes femmes. Il en imagina certaines alanguies, demandeuses de luxure lourde et chaude, presque écœurante, d’autres vulgairement exposées, n’attendant qu’une réelle partie de baise et de débauche, et puis certaines, à moitié drapé de leur pudeur qui les masquait à ses yeux curieux, femmes avouant ressentir du désir mais émettant une sorte de réserve face à ce besoin de chair, presque de la honte. Mais aucune de ces images, soit lubrique, soit érotique, soit seulement vaguement suggestive ne réveilla le feu dans ses reins. Pas plus que les quelques scénarios, plutôt osés, voire à tendance romantique, qu’il s’imagina pour éveiller en lui du désir.

Alors qu’il n’attendait ce moment de libération que depuis trop longtemps, maintenant qu’il était enfin à pouvoir se soulager, il restait coi, indifférent. Son imagination incapable de produire une image qui réveilla en lui quelque forme de désir et de chaleur. Il avait froid, dans ce temps venteux de septembre et seulement une fine veste sur ses épaules.

Pour se distraire, se laisser une pause avant de recommencer à solliciter quelques images stimulantes, Louis sortit sa baguette de frêne, qu’il fit doucement rouler entre ses longs doigts une, deux, trois fois, avant de la pointer vers le ciel et de relier les étoiles entre elles, à l’aide de traits lumineux magiques blancs, formant dans les airs, d’une écriture étrangement courbe, par certains aspects, et acérée par d’autres, les mots « Bouton d’or ».

Oui, cela faisait longtemps que Louis n’avait plus vu aucun Bouton d’Or dans les jardins de Poudlard. Et comme il le regrettait, étrangement.
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