Gael R. Scamander
« All you need is Love !»
 
Messages : 238
Date de naissance : 22/07/1991
Date d'inscription : 30/12/2009
Age : 32
Pseudonyme : Emy
Feuille de personnage
Patronus: Un papillon.
Relations:
Année ou profession: 8ème année.
 | | Sujet: Silencieuses retrouvailles. Lun 22 Fév - 22:09 | |
| « Lipton ! Viens ici sale chat ! Bon sang, tu le fais exprès ou quoi ?! Tu vas tout salir ! »
Je savais que j’aurais dû prendre un chien. Mais il a fallu que Poudlard n’autorise que les animaux les moins sympathiques ! Je vais le tuer ! Ah ! Douce haine, quand tu nous tiens ! Enfin, ce n’était ni la première ni la dernière fois que les élèves Jaunes et Noirs assistaient à l’ouverture d’une nouvelle guerre entre Gael et son maudit siamois. Ce dernier était des plus sournois et prenait un malin plaisir à tourmenter le pauvre jeune homme.
Fidèle à lui-même donc, le dénommé Lipton semait la pagaille dans les dortoirs masculins. Les pattes pleines d’encre, il s’amusait à marcher sur les affaires de son maître. Et deux robes de tachées, et une chemise à laver ! Je vais le noyer !
« Et Gael ! Tu sais quoi ? Il y a Malefoy dans notre salle commune ! »
« Hortense ? », demanda le Blond qui arrêta soudain sa course poursuite.
« Bha Malefoy quoi ! Elle est près du feu, toute seule. C’est bizarre parce que les Gryffondors ont cours normalement maintenant. Enfin, si ça tombe, elle a des dispenses. »
« Merci Dam ! Occupe-toi de Lipton si tu veux bien ! »
« Hé ! Oh ! J’suis pas… »
« Oui, oui, mille mercis ! Je t’offrirai une Bieraubeurre ! »
Et c’est sur ces paroles que le descendant des Scamander dégringola les escaliers, trébuchant maladroitement en plein milieu de sa descente effrénée. Il ne put étouffer un cri de douleur en atterrissant comme un vieux torchon sur le sol dur. Vraiment, cette journée débutait plutôt mal ! Cependant, avec un gros point positif à en croire son ami Damien ; le retour d’Hortense. Son amie de toujours, la première à qui il avait parlé en rejoignant le château.
Excité comme un gosse à l’annonce du père noël, l’étudiant occulta ses fesses endolories et se dirigea comme un fou vers la cheminée. Etrange… Si quelqu’un était assis sur les fauteuils qui entouraient l’âtre, il aurait réagi au raffut provoqué par le Blaireau. Et pourtant, rien, juste le silence.
« Hortense ! Tu es là ! Merlin, Merlin, Merlin ! Je n’y crois pas ! Purée, tu as mis des boules Quies ou quoi ?! Je viens de me ramasser dans les escaliers, j’aurais pu réveiller un mort ! », cria avec enthousiasme et hilarité Gael. Tout sourire, il se laissa tomber aux côtés de sa condisciple, s’arrachant une grimace au contact de son arrière train et du sofa.
« Mais qu’est-ce qui t’a pris de disparaître de la sorte, hein ? T’es dingue ou quoi ?! Un an sans nouvelle ! Non mais franchement, ça se fait ?! Dis-moi tout ! Tu as fait le tour du monde ? Ou une fugue d’enfer ? Ou plutôt une année de congé ? Tu as intérêt à tout me dire parce que je suis en colère, je ne te raconte pas ! »
Comme à son habitude, l’adolescent parlait, parlait, parlait… tellement vite qu’on avait du mal à suivre. D’ailleurs, ses paroles n’avaient plus aucun sens. Il parlait de reproches, de colère alors que son ton était tout sucre. Un vrai gamin en pleine éruption.
« Hé Oh ! Je te cause ma vieille ! Ce que tu es pâle ! Tu es malade ? Ne me dis pas que c’est contagieux hein ! »
C’est vrai que la demoiselle avait le teint blafard. Sans parler de sa maigre silhouette. Elle avait maigri apparemment. Et puis, son visage paraissait si fermé, si terne ! Rien avoir avec la Hortense que Gael connaissait. Comme revenu sur terre suite à son observation, Scamander reprit, plus doux, les joues empourprées.
« Quelque chose ne va pas H ? »
Bon sang, elle avait vraiment changé. Aucune remarque sarcastique, aucune plaisanterie… même son regard était mort !
« Hortense ? Parle-moi, s’il te plait… »
La joie du Poufsouffle fondit comme neige au soleil. Est-ce ma faute ? Qu’ai-je dit ? L’ai-je blessée ? Ou peut-être l’ai-je brusquée ? Mais putain Hortense, dis-moi quelque chose, je t’en prie ! Si tu savais comme tu m’as manqué ! Si tu savais comme je me suis engueulé avec les deux autres pour toi ! Hortense, s’il te plait, souris ! Ma belle Hortense, mon petit soleil !
Désormais plus inquiet que curieux, Gael se rapprocha de son amie, les traits déformés par l’incompréhension. Il plongea son regard azur dans le sien, ne cachant nullement son inquiétude, et murmura, presque suppliant :
« Hortense… »
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